Le jeudi 06 juin dernier, Nathan Adams pensait probablement passer une soirée tranquille devant son écran de PC. Mais ça, c’était avant de lancer la machine à sous Fire Stampede, l’un des titres phares du catalogue de Betty.ca… À peine le bouton « Spin » pressé, l’homme a vu s’afficher 400 000 $ canadiens devant ses yeux ! Ni Free Spins, ni jackpot progressif : la grille 5 x 5 a libéré, d’entrée de jeu, la combinaison premium et son multiplicateur logé sur le sixième rouleau bonus. Sonné, le joueur de 29 ans a quitté la session pour téléphoner à sa fiancée : « Je croyais à un bug. J’ai relancé la page trois fois avant de réaliser que l’argent était bien là. »
Le marché réglementé ontarien, terre de gros gains rapides
Lancé en avril 2022 sous l’égide de la Commission des Alcools et des Jeux de l’Ontario (AGCO), l’espace iGaming de la province du Canada compte désormais plus de 70 opérateurs – Betty.ca est arrivé en janvier avec l’ambition de cibler les « casual gamers ». La plateforme se distingue par des retraits instantanés, une fonctionnalité permise par les règles strictes de liquidités imposées par l’AGCO.
« Nous voulons montrer qu’un site sous licence peut payer en quelques minutes, loin des délais qu’on reproche souvent aux casinos offshore », souligne le PDG Chavdar Dimitrov, contacté au lendemain de la victoire. Selon lui, le gain de Nathan Adams est le plus élevé enregistré par Betty depuis son lancement, mais il illustre surtout la montée en puissance des machines à sous à forte volatilité : Fire Stampede, développé par Booming Games, affiche un plafond théorique de 2 000 fois la mise et un taux de retour au joueur de 95,80 %. La mise initiale du gagnant, restée confidentielle, aurait été inférieure à 2 $.
Le secteur ontarien, qui représentait déjà 1,40 milliard de dollars de produit brut en 2024, est avide de ces success stories. Elles nourrissent la concurrence face aux salles terrestres de Niagara ou Windsor, encore en difficulté post-pandémie. « Un jackpot de 400 000 $ obtenu depuis un canapé renforce l’attrait de l’offre numérique », analyse l’économiste spécialiste des jeux Andrew Kim, de l’Université de Carleton. Andrew Kim rappelle toutefois que l’AGCO impose des messages de modération, une vérification d’identité systématique et le verrouillage du compte à la première demande de retrait, autant de garde-fous absents des sites illégaux.
Un nouveau départ pour le gagnant… et un coup de projecteur sur Betty.ca
Pour Nathan Adams, qui travaille dans l’imprimerie, la somme tombe à pic : le couple cherchait depuis des mois de quoi financer un premier achat immobilier dans la région de Waterloo, où les prix flirtent avec les 750 000 $ pour une maison familiale. « Nous n’aurons plus à repousser notre projet », confie-t-il, reconnaissant mais lucide, car il n’entend pas changer ses habitudes de jeu, limitées à « quelques Spins le week-end ».
Quant à Betty.ca, l’opérateur assure que le virement a été validé sous 15 minutes, un argument qu’il compte fermement mettre en avant lors de sa prochaine campagne publicitaire.
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