Canada : deux jackpots en une semaine illustrent la popularité du jeu en ligne en Ontario

Un joueur de l’Ontario a récemment remporté deux jackpots progressifs en une semaine sur le casino en ligne BetMGM, pour un total de 2 millions de dollars canadiens. Une double victoire qui, au-delà de l’anecdote, met en lumière l’essor rapide et structuré du marché des jeux en ligne au Canada, et particulièrement en Ontario, province pionnière dans la régulation du secteur.

Ontario, leader canadien de la régulation

Depuis avril 2022, l’Ontario est la première province canadienne à avoir ouvert son marché des jeux d’argent en ligne à des opérateurs privés sous licence, via l’iGaming Ontario. BetMGM, FanDuel, DraftKings et d’autres y opèrent en toute légalité, sous l’œil attentif de la Commission des alcools et des jeux de l’Ontario (AGCO). Le cadre légal permet non seulement de protéger les joueurs, mais aussi de générer des revenus publics conséquents.

En 2024, BetMGM a ainsi redistribué plus de 14 CA$ millions en jackpots progressifs rien qu’en Ontario, preuve de la popularité croissante des machines à sous en ligne dans un marché devenu très concurrentiel.

Des jeux exclusifs et un modèle de croissance hybride

Le succès de titres comme MGM Grand Millions, Bison Fury ou Loot’en Khamun illustre une tendance forte : les opérateurs misent désormais sur des jeux originaux pour se différencier. Ces titres ne sont disponibles que sur certaines plateformes, ce qui stimule la rétention des joueurs et la croissance des jackpots.

Les slots progressives, en particulier, sont devenus une porte d’entrée stratégique pour fidéliser les utilisateurs et alimenter un écosystème dynamique. Chaque mise, même modeste, contribue à faire grossir le pot jusqu’à ce qu’un joueur chanceux le décroche. Et ces mises participent à l’engagement et la fidélité des joueurs.

Le Canada vers une régulation plus large ?

Si l’Ontario fait figure de modèle, les autres provinces canadiennes tardent à suivre. Pour l’instant, la plupart opèrent encore via des monopoles publics, comme Loto-Québec ou BCLC. Mais face au succès d’Ontario – et à la pression croissante des acteurs internationaux – une ouverture du marché à l’échelle nationale pourrait être envisagée à moyen terme.

En attendant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le jeu en ligne n’est plus un phénomène marginal, mais un secteur en plein essor, entre régulation maîtrisée, innovation produit et grandes histoires de chance.

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